EuroFlex-E85

Reprogrammation Ethanol E85 - Boitier Kit Ethanol

L'éthanol, un carburant magique?

Rédigé par EuroFlex-E85 Aucun commentaire

Une voiture ne sera jamais propre 

Quelle que soit l’énergie choisie, elle engendrera toujours une pollution quelque part sur la planète, plus ou moins visible.

 

L’électricité : la saleté loin des yeux. Si l’on ne regarde pas plus loin que le bout de son capot, un véhicule 100 % électrique ne rejette rien dans l’air à part les poussières inhérentes au roulage (lire ci-contre). En revanche, si l’on considère l’ensemble de la fabrication et de l’alimentation, le tableau est beaucoup moins vert. En France, où l’électricité est essentiellement nucléaire, la production de l’énergie ne rejette pas de CO 2 mais d’autres pays utilisent des centrales à charbon, ce qui au final crée encore plus de pollution. C’est notamment le cas de la Chine qui a décidé d’accélérer à fond sur les voitures électriques.

L’autre côté obscur des véhicules électrifiés tient dans la fabrication des batteries. L’extraction du lithium-ion en Amérique du Sud (Bolivie, Argentine) a des conséquences écologiques catastrophiques, à commencer par l’asséchement des régions.

Super et gazole : tu es poussières. Grâce à son pouvoir calorifique supérieur, le gazole émet environ 25 % moins de CO 2 que le super. Revers de la médaille, le gazole émet des particules d’azote (NOx) qui ne peuvent être neutralisées que par des filtres sophistiqués, coûteux... et seulement obligatoires depuis 2015 alors que la folie du diesel – liée à la croisade anti-CO 2 – dure depuis 2008.

Les moteurs essence ne sont pas plus vertueux : la technologie de l’injection directe qui s’est généralisée ces dernières années (toujours à cause de l’abaissement des seuils de CO 2 ) produit les mêmes particules, sauf que leur élimination coûte moins cher mais, là encore, n’était pas obligatoire pour les modèles d’avant 2017.

éthanol : tout le monde peut, tout le monde ne doit pas. En France, les 300 000 hectares de surface agricole consacrés à la production d’éthanol sont plus que suffisants pour alimenter les 100 000 voitures actuellement équipées pour rouler à l’E85. Mais au-delà des 130 000 véhicules (chiffre qui sera rapidement atteint), il faudra importer de l’E85 dont la production n’est pas des plus vertes puisqu’elle impose une réaffectation de terres agricoles et/ou une déforestation dans des pays où le développement économique a clairement la priorité sur les enjeux écologiques.

 

Les questions que l’on se pose sur les boîtiers éthanol 

  1. J.S. J.

 

0,599 euro le litre d’E85 contre 1,371 pour celui de SP95 dans cette station de la métropole lilloise : le bio-éthanol n’a jamais été aussi intéressant économiquement.

Un boîtier éthanol homologué peut être posé sur n’importe quelle voiture essence à la norme Euro 3 minimum. On peut aussi le combiner à une voiture hybride genre Toyota Prius ou Yaris. En 2006, le gouvernement français avait lancé un grand plan de développement de l’éthanol, avec installation de pompes à grande échelle, mais celui-ci a capoté. Des constructeurs ont proposé des modèles « Flexfuel » de série (Saab Biopower, Renault Mégane E85) mais leurs ventes sont restées confidentielles. En occasion, elles sont encore plus rares.

Comment ça marche ?

L’E85 contenant moins d’énergie que le Super 95, le moteur a besoin d’une plus grande quantité de carburant pour délivrer les mêmes performances. Un boîtier E85 va donc augmenter le temps d’injection pour compenser. Il en ressort une surconsommation de 20 %. On peut toujours mettre de l’essence « normale ».

Combien ça coûte ?

Un boîtier homologué se trouve aujourd’hui pour 700 euros, montage inclus. En intégrant la surconsommation, il se rentabilise en moins de 15 000 kilomètres.

Rouler à l’e85 sans boîtier ?

Y en a qui ont essayé... mais difficile de savoir s’ils ont eu des problèmes ! Le super 95-E10 contient déjà 10 % d’éthanol et grande est la tentation d’augmenter la part d’E85. 20, 30, 40, 50 %... « Ce n’est pas une démarche que nous encourageons, même si nous savons qu’elle a tendance à prendre de l’ampleur », avertit Nicolas Rialland, responsable bioéthanol et bioénergies à la confédération générale des planteurs de betteraves. À force d’augmenter la part d’E85, la gestion électronique va finir par s’affoler et allumer un témoin d’alerte moteur au tableau de bord.

Sur les moteurs modernes à injection directe, les injecteurs seront les premiers à souffrir de l’apport d’un carburant « pauvre ». À court terme, la voiture va consommer davantage, sans perdre de performance. Sur le long terme, l’usure sera plus rapide. Pour les durites, rien à craindre.

Poser un boîtier non homologué ?

En installant une procédure d’homologation des boîtiers, le gouvernement a posé un cadre permettant de rassurer les conducteurs. Certes moins cher (on en trouve à 100 euros), un boîtier non homologué n’offre pas de garantie, surtout s’il est commandé sur le Web. Avec une installation homologuée, la carte grise est modifiée (mention « FE » au lieu de « ES »), une plaque est posée dans la baie moteur et une garantie s’applique sur les pièces en contact avec le carburant.

 

Selon Monkeyman sur Mediapart.

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